La caisse unique

icono caisse unique

Qui ne s’est jamais retrouvé dans un magasin style Zara, faisant la queue des plombes pour payer car une seule caisse est ouverte ?

Non mais c’est quoi ce concept absurde de la caisse unique  ?

Va-t-on consommer plus si on reste plus longtemps à attendre pour payer ?

Dans ce genre de boutiques mainstream, il y a énormément de passage et donc le staff en conséquence pourrait-on penser. Mais à chaque fois que je demande pourquoi une caisse supplémentaire n’est pas ouverte, je ne me lasse jamais d’entendre : « mes collègues, ils sont partis en heure de table » ou alors « on est en sous-effectif ». Ahlalala !!! J’en ai les oreilles qui pleurent !

Alors, voilà le tableau : une bande de quiches à la queue leu-leu tandis que Kevina s’escrime à scanner et débipper les vêtements devant sa/son manager qui fait semblant d’être débordé(e)… Ah oui, autre constat : le/la manager fait en général tout le temps la tronche, exaspéré(e). Pour sûr, il/elle bosse alors que nous on fait du shopping alors CA VA ! Arrivera bientôt le jour où on se fera engueuler de venir dépenser notre bon argent entre deux rendez-vous. Ces dépenses compulsives mais quasi vitales nous valent souvent un remontage de bretelles par Mr BNP. Alors si c’est pour se faire pourrir de tous les côtés, je capitule !

La pauvre Kevina reste donc seule derrière sa caisse à trimer, seule et contre toutes les mégères souvent non apprivoisées dont je fais partie.

17 minutes plus tard, c’est bientôt mon tour. Juste une personne devant moi… Et là c’est le drame, je bous littéralement : c’est un échange avec remboursement mais c’est son mari qui a payé et, pas de bol, elle n’a pas la bonne carte bleue.

J’essaye de me mettre en mode Shine, je Namaste à fond, et m’imagine tellement bombesque dans cette nouvelle robette, 27e du nom dans mon placard, pour laquelle je perds un temps précieux.

Ou illumination, je pense à cette ruse de sioux : filer discrètement chez les kids et griller tout le monde.

Pour justifier ce passage en caisse enfants, prendre au hasard pour Balthazar un pyjama en 24-36 mois et dire que finalement « oh mais quelle truffe je suis : mon fils de 12 ans ne tiendra jamais dans cette grenouillère ! » et hop, balancer le pyj, payer robette et ENFIN se casser.

Bilan, je continue régulièrement mes petites virées chez Zara mais lorsqu’arrive le passage obligé, j’ai souvent les fils qui se touchent, je peste et fais demi-tour gauche/gauche avant de jeter avec dédain (voire dégoût) les guenilles que j’avais prévues de m’offrir, parce que comme d’habitude et comme toute femme qui se respecte, je n’ai plus rien à me mettre…

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