Les poux

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Rien que d’écrire ce mot, j’ai déjà la tête qui me gratte…

Petit message d’une maman-copine ce matin : « checke tes enfants, l’école grouille » !

Mon sang n’a fait qu’un tour : LES POUX SONT DE RETOUR !

Tout d’abord, merci l’école de nous mettre à l’abri de traiter nos gosses en nous cachant l’information. C’est vrai, faisons un élevage annuel de ces horribles petites bestioles (si vous en doutez, merci de cliquer ici) ! Celles qui nous polluent la vie, dès que nos marmots sont en collectivité.

D’ailleurs, merci chers mouflets de nous faire vivre cette galère ! J’ai bien remarqué qu’avant de vous avoir, j’avais eu une période de répit.

Oui, parce que je dois l’avouer, j’ai une tête à poux et je suis « pouxophobique ». Alors, les traitements ça me connaît ! Je pense avoir plus de produits et de peignes que dans douze pharmacies réunies, j’ai des tactiques de sioux pour combattre ce parasite très laid et le vaincre.Vous avez l’impression que je me prends pour un Avenger ? Mais c’est un peu ça en fait : une lutte sans merci pour éradiquer ces « pediculus humanis capitis » !

 

Mon constat, mes conseils, mes astuces :

Vos chères têtes blondes (certainement infestées de lentes et poux…yiiiirk !) rentrent donc de l’école, et l’inspection commence en mode maman-singe qui épluche ses petits… à une nuance près : ne pas bouffer le pou, merci !

On est tous d’accord qu’à ce moment très précis, bye bye l’amour maternel, nos marmots nous débectent totalement à la découverte de la première lente. Moi je serais d’ailleurs limite à les engueuler « Ah non, mais c’est pas vrai ! Tu as ENCORE des poux. Non mais c’est à croire que tu le fais exprès». 

Première chose, ôtez-vous tout de suite de la tête l’idée (et aussi les poux ahahah !) qu’ils aiment les cheveux sales. Naaaan, pas fous les poux : ils aiment les cheveux propres. Toutefois si le cheveu est conditionnerisé à fond, il se peut qu’ils galèrent pour tenir et glissent. Attention arrêt sur image : imaginez le pou se retenir aux écailles de nos cheveux pour  ne pas se casser la tronche.  Ahahahaha !

Donc, le coup de l’après-shampoing peut fonctionner pour certains… mais pas pour tous malheureusement. Là non plus, on n’est vraiment pas tous logés à la même enseigne. Pensez-vous que Gisele Bündchen, elle, chope les poux de ses gosses ? Naaaan ! Ça n’arrive évidemment qu’à nous, ces trucs à la con.

Donc pour la majorité d’entre nous, pas moyen de couper au traditionnel traitement. Et quel traitement ! « Bon, une lotion ça ne va surement pas être suffisant et puis maman a acheté plein de nouveautés, alors viens par ici que je t’en mette encore 3 ou 4 ». Birk, burk, berk, non seulement  les poux en soi, c’est vraiment dégueu, mais en plus, ils puent ces produits. Moi, si j’étais un pou, je vous confirme que je claque tout de suite, rien qu’à l’odeur !

Ensuite, ne pas oublier de changer les draps, les taies d’oreillers, les serviettes, mettre le tout dans un sac plastique bien fermé afin que le pou n’ait plus d’air et décède d’une mort leeeeeente (ahahah on y revient et… cela me fait toujours autant rigoler !) et pénible comme la vie qu’il nous fait vivre depuis des lustres ce petit saligot. Deux ou trois jours plus tard, machine à la température la plus chaude possible au cas où il y aurait un MacGyver dans le lot.

Il faut aussi assainir l’air et mettre plein de leurs produits bien chimiques sur les endroits que l’on aurait tendance à occulter comme les canapés et les appuie-têtes de voiture. Et bien évidement les manteaux et autres bonnets. Oui, je suis calée, j’vous dis.

En prévention, avant de partir à l’école, chaque matin, un petit coup de laque sur les cheveux et aussi quelques gouttes de lavande derrière les oreilles.

Bon après y a des tarés qui vous recommandent des trucs tout à fait farfelus… Faire une coloration, un henné ou même raser la tête d’un enfant. Visiblement, certaines personnes deviennent encore plus dingues que moi à l’idée de combattre les poux !

Quoiqu’il en soit, je ne voudrais pas paraître pessimiste mais j’ai bien peur que l’on n’arrive jamais à se débarrasser de cette satanée bestiole. Se reproduisant seul et devenant de plus en résistant à tout ce qui devrait l’éliminer (imaginez le pou se faire une grande rasade de poux-it en se gargarisant !) eh bien, les gens je suis au regret de vous annoncer que la fin des poux, c’est pas poux tout de suite ! 😉

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Ces émissions tv pourries qu’on adore

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On a tellement honte de les regarder… Alors plutôt se couper l’oreille gauche que de l’avouer !

Pourtant, impossible pour moi de rater le Bachelor, le gentleman célibataire. En effet, je suis à fond, à fond, à fond dans les aventures de Marco et ses cagoles. Et perso, j’espère bien que c’est à Linda qu’il va offrir la dernière rose.

Mais ne me faites pas croire que je suis la seule à regarder ces émissions super kitsch.

  • Loft Story, Loana dans la piscine, Afida Turner et l’orthographe du mot thym,
  • Star Academy avec la découverte de Jenifer, Georges-Alain qui chante et danse sur Las Ketchup, les danses d’Alexia Laroche-Joubert et les débriefs de la méchante Raphie,
  • Opération Séduction qu’on a adoré regarder mais dont on a aucun souvenir si ce n’est qu’Elodie Gossuin a épousé un des gars sur le bateau,
  • L’île de la Tentation avec Brandon et Brenda. – ah non ça c’est Beverly Hills pardon – , avec Brandon et Diana,
  • Secret Story et tous ces débilos dont on ne connaît plus les noms et encore moins les secrets,
  • Greg le Millionnaire et cette phrase magique « je suis tout dur de partout »,
  • Koh-Lanta, le sympathique Moundir et l’histoire de la chèvre,
  • L’amour est dans le pré, les blind-dates, Pascal, Nathalie et Julien.

Ah la la merci John de Mol pour toutes ces barres de rire.

Mais pour de vrai, ce n’est pas la télé-réalité à proprement parler dont je veux faire ici état.

Je veux vraiment mettre un accent sur ces émissions que l’on fait semblant de ne pas connaître alors que l’on se régale devant son petit écran dès qu’elles passent.

Il y a quelques années, qui n’a pas regardé Perdu de Recherche ? Avis de Recherche ou Perdu de vue, je ne sais plus… Mais ce Jacques Pradel, quel génie du suspens !

Vis ma Vie, Confessions Intimes sans parler du rideau ! Mais si, Y a que la vérité qui compte avec Bataille et Fontaine, et Sam, tout propret dans ses fringues toujours trop grandes et sa main tendue en disant « la vérité est au bout du couloir ». Que de moments magiques (qui ont aussi parfois tourné au tragique, il faut se l’avouer !).

Avec 4 mariages pour une lune de miel, là, on atteint les hautes sphères du gravos. Mais que c’est drôle de voir ces jeunes mariées critiquer le mariage des autres et juger la déco (en papier crépon), la bouffe (la mortadelle en forme de cœur reste le best), l’ambiance (« et on fait tourner les serviettes ») et pour finir leurs robes en plastique (qui doivent prendre feu en passant trop près d’un spot). Comment peut-on être aussi génial pour mettre en scène les gens de la sorte sans qu’ils se rendent compte du ridicule de la situation… On se délecte.

Reste Un trésor dans votre maison, arrêté comme souvent dès que c’est bien, programme où Jérôme Anthony et un commissaire priseur venaient faire l’état des lieux d’une maison à la recherche d’un truc de valeur… « Oh tiens, une jolie famille recomposée (ou décomposée on ne sait plus trop) de nains de jardin » ou encore « oh ! Une collection de fèves en forme de zizi ».

OMG ! Ok, j’extrapole un peu.

Bon, n’allez pas croire que je ne passe pas ma vie devant la téloche, mais c’est vrai, j’adore le nivellement par le bas et le grotesque. C’est sans doute le côté Nabilla qui dort en moi…

Les vacances

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En vacances, le truc top c’est quand tu arrives enfin à décrocher.

Le soleil brille, les mioches ont été collés au club Mickey, tu t’es trouvé un petit spot avec pistoche bien en retrait, endroit en général pas vraiment kids friendly, histoire d’avoir paix et tranquillité.

Débranchage de portable après un dernier regard aux mails, sortage de Kindle, chapeau et lunettes vissés sur la tête, cocktail à portée de main… Etre mieux serait limite indécent.

Et c’est au moment où tout est, sur le papier, idyllique que débarque le blond avec sa nouvelle greluche et sa gosse de 5 ans. Et l’enfant ne sait apparemment pas parler mais uniquement hurler.

C’est rigolo mais j’ai toujours remarqué cette augmentation de décibels à l’approche de l’eau. Pourquoi diable, au bord d’une piscine, les gosses beuglent-ils systématiquement ?

A cet instant, ce lieu, supposé être un havre de paix où l’on peut en général entendre une mouche changer d’avis, devient un mini Center Parcs (l’odeur de chlore, les pédiluves en mode bouillon de cultures, les verrues et les mycoses en moins).

Car l’enfant de 5 ans avec son père fait ce qu’il veut mais surtout beaucoup de bruit – surtout quand vous vous apercevez grâce à votre oreille absolue de bignole que la madame qui accompagne n’est pas la maman de l’enfant mais le nouveau coup de papa.

Et la cerise on top of the gâteau c’est le père qui fait « chuuuuuut » toutes les 10 secondes pour bien te faire comprendre qu’il n’est en rien responsable du raffut que fait sa progéniture…

Dis-moi mec, tu sais que je peux faire un combo avec ta gamine et vous noyer en stéréo car typiquement je ne sais pas si le pire est l’enfant que l’on n’arrive pas à débrancher ou le parent qui fait « chuuuuut ».

Nan mais sans déconner.

Et cela dure longtemps… trop longtemps car comme chacun sait, les enfants dans une piscine deviennent des animaux vertébrés aquatiques et ont cette aptitude inexplicable à y rester des plombes.

Mon calvaire n’avait donc pas de fin programmée.

Après 45mn,  je m’aperçois que mon bouquin manque sérieusement de fantaisie ou bien aurais-je lu la même page 62 fois ? Pas impossible.

La petite fille à son papa sort enfin de l’eau, les lèvres bleu marine. On était à deux doigts de la perdre dis donc…

Je n’entends presque plus le son de sa petite voix insupportablement aigue. Mes oreilles se sont-elles accoutumées ? L’enfant m’offre un répit inespéré.

Je me replonge avec bonheur dans mon roman. C’est alors que… AAAAAAAAAH !

L’enfant ne parle plus mais… chante !

« Ah les crocrocros, les crocrocros, les crocodiles… ».

Manquait plus que ça.  Le blond regarde sa poupée avec un regard attendri, future belle-maman (ou pas) n’a, elle, pas décroché une seule seconde de son livre, sourde et totalement inintéressée par cette gamine qui n’est pas la sienne et qui ne manquera pas de le lui rappeler dans quelques années.

L’enfant a eu ma peau. Ni une ni deux, je me jette à l’eau après avoir enfilé une ceinture de plombs histoire d’être suffisamment lestée pour ne plus remonter à la surface et entendre ce petit être, trop mignon au demeurant, dont la capacité de nuire est incommensurable.

Dites-vous bien que les vacances des uns pourront commencer dès que vous aurez compris que les enfants des autres sont une torture pour ceux qui vous entourent.

Sachez aussi que si les kids clubs existent, au même titre que la crèche et l’école, c’est tout simplement pour que le taux de dépression et d’infanticide voit sa courbe diminuer (et je ne plaisante qu’à moitié).

Pas de jugement les gens, personne ne vous prendra pour une mauvaise personne si vous les y laissez. Dans certains hôtels, les kids clubs sont ouverts de 9h à 23h30… et si cette offre existe c’est que forcément, il y a pire que vous !

Rassurés ?

Les nourrissons

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Rien qu’en lisant le titre, j’en vois déjà un paquet dire tout haut « Ah non ! Là, elle pousse le bouchon un peu loin ». Mais je campe sur mes positions Mesdames et Messieurs !!

N’allez pas penser une seule seconde que je suis une mauvaise personne. Nan, nan, je suis juste incapable de mentir : je rougis, je blêmis, je bafouille, je clignote même dès que je ne dis pas la vérité.

Même scénario lorsque je vois des nourrissons.

Impossible de m’extasier sur la beauté de ce petit-être tout fripé. Et non, je n’arrive pas à m’émerveiller devant un rôti !

Rassurez-vous, même tarif pour les miens et ceux des autres : à la clinique, toute rouge, la tête de traviole et les oreilles face à la route, ma fille ressemblait plus à Princesse Fiona qu’à une poupée Corolle. Quant à mon fils, on aurait dit qu’il s’était pris deux coups de poing dans la tronche, en mode demi de mêlée déguisé en Tchoupi ! Et honnêtement, si vous regardez Tchoupi de plus près, vous conviendrez qu’il est mignon pour un bébé pingouin mais pour un bébé d’homme, c’est duraille !

Arrêt sur image. R-E-W-I-N-D :

Je les vois encore se pâmer devant moi et ce petit être sans défense — comme si les gens en profitaient d’ailleurs— en s’exclamant : « mais qu’il est beau, quel adorable enfant… Ton portrait craché ! » Et bim !

Déjà l’expression « portrait craché » est tout à fait immonde quand on la matérialise puis me dire que cette petite chose rougeaude et chiffonnée aux traits de Benjamin Button me ressemble, c’est juste pas sympa. On se demande pourquoi les mères dépriment après avoir mis au monde leur enfant. Bah voilà… Ne cherchez plus !

Ok, je suis dure mais en toute franchise, un bébé labrador, un bébé Chihuahua (ah non, c’est laid toute sa vie un Chihuahua) ou pire encore un chaton, on peut difficilement résister tellement c’est « crocrocromignon » mais un bébé d’homme, ça peut tout à fait laisser de marbre !

Alors, quand je croise une connaissance avec son nouveau-né, c’est toujours compliqué. « Mais qu’est ce qu’il est… sympathique ! ». Les adjectifs, j’avoue, ne se bousculent pas au portillon. Alors il faut faire preuve d’un peu d’imagination et surtout faire gaffe car certains peuvent être mal interprétés. C’est le cas de « marrant, dodu, chevelu ou en bonne santé ».

Conseil de Judas, il y en a un mot qui ne veut rien dire mais qui passe partout, c’est « chouchou » !!! Ou bien, vous vous la jouez en utilisant des mots anglais : « Il est so sweet, tellement cute ». Le mensonge passe beaucoup mieux dans une autre langue…

Ou alors, ne rien dire, faire comme si vous ne voyiez pas l’enfant-jésus dans son landau. Un peu cash mais pas mal non plus !

Mais rassurez-vous les gens, nourrisson grandit vite et si, mois après mois, beauté à lui ne vient pas, on s’habitue à tout. Et puis on dit bien que les bébés les plus vilains font de très beaux adultes. Enfin, il paraît.